Colloque « Fonctions des jeux aux différents âges de la vie : du normal au pathologique » samedi 6 juin

Fonctions des jeux aux différents âges de la vie : du normal au pathologique

Samedi 6 Juin 2015, de 9h00 à 17h30

Institut de psychologie
71 avenue Édouard Vaillant
Boulogne-Billancourt

Étudiants : 15€ ; Autres : 40€

L’objectif de ce colloque est de souligner les aspects tant positifs que négatifs des différents types de jeux et de mettre en lumière leurs fonctions aux différents âges de la vie.

Thèmes et intervenants :

  • Jeux, pluralité des approches : E. Belmas (Université Paris XIII), Th. Wendling (EHESS), V. Berry (Université Paris XIII )
  • Jeux chez l’enfant : J. Wendland (Université Paris Descartes), S. Moutier (Université Paris Descartes), R. Blanc (Université Paris Descartes)
  • Jeux chez l’adolescent : O. Phan (Inserm), G. Michel (Université de Bordeaux)
  • Jeux chez l’adulte : C. Bonnaire (Université Paris Descartes), S. Barrault (Université de Tours), E. Rossé (Hôpital Marmottan)
  • Jeux chez les séniors : M. Grall-Bronnec (C.H.U de Nantes), P. Narme (Université Paris Descartes)

 

Programme complet et fiche d’inscription à télécharger ici:

Rencontre : Joueurs en société (lundi 20 avril)

Petite Salle
Centre Pompidou
Niveau -1
Entrée principale, rue Saint-Martin (Piazza)
75004   Paris
Conditions d’accès :
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Public visé :
  • Tout public
Malgré la crise, l’industrie des jeux de hasard en France ne s’est jamais aussi bien portée.
Les joueurs y voient une possibilité d’ascencion sociale que le travail ne permet plus, un moyen de se sociabiliser ou une parenthèse de liberté dans un monde moderne qui cherche à abolir l’irrationalité et le hasard.

L’addiction sexuelle [revue]

La revue Santé mentale consacre ce mois-ci son dossier thématique à l’addiction sexuelle.

Si elle n’est pas nouvelle, l’addiction sexuelle questionne depuis quelques années à la fois les contours de l’addiction et de la sexualité « normale ». Hanté par une quête effrénée de jouissance, le sex-addict démultiplie le temps consacré à la recherche de situations sexuelles diverses. Cette préoccupation a des conséquences physiques, psychologiques et sociales négatives. Comment se construit cette sexualité compulsive ? Repères théoriques, cliniques et thérapeutiques.

Voir le sommaire complet

Avec des articles, entre autres de Marc Valleur :

Addictions sans drogue : repenser l’addiction?
L’émergence des addictions sans substance questionne les définitions et les limites même de l’addiction. Un retour sur cette notion évolutive invite à souhaiter un changement de paradigme.

Et Muriel Mehdaoui

Addicts à la cyberpronographie
Alors qu’Internet a rendu très facile l’accès à des contenus pornographiques de toutes natures, les services d’addictologie reçoivent de plus en plus de patients souffrant d’addictions liées à la cyberpornographie. Illustration avec cinq vignettes cliniques.

Projet de loi de santé: modification de l’article sur la politique de réduction des risques en matière d’addictions

Lire la réaction du Réseau français de réduction des risques (communiqué de presse)

Les députés de la commission des affaires sociales ont adopté, avec plusieurs modifications, l’article 8 du projet de loi de santé qui rénove le cadre de la politique de réduction des risques en matière d’addictions.

La commission a adopté jeudi soir ce texte, qui sera discuté en séance publique à l’Assemblée nationale du mardi 31 mars jusqu’au vendredi 10 avril.

L’article 8 confère à la politique de réduction des risques un cadre législatif « afin de sécuriser juridiquement les actions menées auprès des usagers de drogues, autoriser le nécessaire développement de stratégies d’action innovantes, en tenant compte des dispositions de la loi pénale et pour ce qui concerne les actions de réduction des risques en détention, des contraintes spécifiques du milieu carcéral », selon l’exposé des motifs.

La politique de réduction des risques en direction des usagers de drogues vise à prévenir les dommages sanitaires, psychologiques et sociaux, la transmission des infections, ou encore la mortalité par surdose liés à la consommation de substances psychoactives ou classées comme stupéfiants, précise l’article 8.

Sa mise en oeuvre comprend et permet les actions visant à délivrer des informations sur les risques associés à l’usage de substances psychoactives ou classées comme stupéfiants, à orienter les usagers de drogues vers les services sociaux, les services de soins généraux, de soins spécialisés afin de mettre en oeuvre un parcours de soin adapté à leur situation spécifique et d’améliorer leur état de santé physique et psychique et à promouvoir et distribuer des matériels destinés à la réduction des risques.

Il s’agit aussi de « promouvoir et superviser les comportements, les gestes et les procédures de prévention des risques ». La supervision consiste à mettre en garde les usagers contre les pratiques à risques, à les accompagner et leur prodiguer des conseils relatifs aux modalités de consommation de substances psychoactives ou classées comme stupéfiants « afin de prévenir ou de réduire les risques de transmission des infections et les autres complications sanitaires ». Elle ne comporte aucune participation active aux gestes de consommation.

La politique de réduction des risques s’applique également aux personnes détenues selon des modalités adaptées au milieu carcéral. Un décret en Conseil d’Etat déterminera les modalités d’application de cet article.

Les députés de la commission des affaires sociales ont adopté un amendement du rapporteur du titre 1, Olivier Véran (PS, Isère) visant à retenir la dénomination « réduction des risques et dommages » (RDRD).

Ils ont voté un autre amendement du rapporteur visant à mieux reconnaître la portée de l’activité menée dans le cadre de la réduction des risques et des dommages. « Au-delà d’une simple orientation, il s’agit d’un accompagnement des usagers de drogues non seulement dans un parcours de soins, à visée curative, mais dans un parcours de santé visant à les rendre plus autonomes, au plan physique et psychique, et donc à améliorer leur insertion sociale », explique le député dans l’exposé des motifs.

Les parlementaires ont aussi ajouté l’expression « produits de santé » via l’adoption d’un amendement RRDP, afin d’inclure, dans la mise en oeuvre de la réduction des risques, les produits de substitution ou des produits comme la naloxone, qui réduit les risques de surdose.

Ils ont adopté un amendement socialiste qui ajoute une nouvelle mission à la politique de prévention des risques: la mission de veille et d’information sur la nature et la composition des substances utilisées par les consommateurs.

Ils ont voté un amendement d’Olivier Véran qui vise à transférer dans le livre 4 relatif à la lutte contre la toxicomanie la réduction des risques et des dommages qui est actuellement codifiée dans la troisième partie du code de la santé publique, dans le livre premier relatif à la lutte contre les maladies transmissibles et dans son titre 2 relatif aux infections aux VIH et aux infections sexuellement transmissibles (IST). L’amendement établit un nouveau chapitre I bis intitulé « réduction des risques et des dommages ».

[source : dépêche APM]
redaction@apmnews.com

Loi de santé et RdR : Renforcer la Réduction des Risques liés à la consommation de substances psychoactives

plaidoyerD’ ici quelques semaines la loi santé va être votée.

Inégalités sociales et territoriales de santé, parcours de soin, décloisonnement des pratiques, renforcement du préventif sur le curatif, adaptation de l’offre aux besoins, transdisciplinarité, aller vers… Les grands enjeux de la Loi de Santé croisent ceux des addictions et de la Réduction des Risques.

Lire le plaidoyer inter-associatif

 

Questionnaire internet sur la perception des drogues par les 19-26 ans

Ce questionnaire est une étude de la perception de l’usage de drogues chez les jeunes adultes de 19 à 26 ans. Cette enquête est complètement anonyme, ce qui signifie que vous n’avez pas besoin d’indiquer votre nom ou toute autre information qui vous semble vous identifier.

Pour participer, rendez-vous ici : http://acunsdrugsurveyfrench.questionpro.com/

Un jeune sur huit addict aux jeux vidéo ? [article]

C’est le chiffre livré par le récent rapport de l’Observatoire des drogues et toxicomanies. Une étude aux conclusions hâtives qui révèle notre rapport irrationnel au concept d’addiction.

Si l’objectif était de faire le « buzz » sur Internet, c’est un succès : le récent rapport publié par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a ravivé la polémique sur une éventuelle addiction aux jeux vidéo. Un spot de prévention assez maladroit de l’Institut national de la prévention et de l’éducation pour la santé (INPES), portant justement sur les jeux vidéo, a jeté de l’huile sur le feu, suscitant les foudres des industriels du secteur.

Cette enquête a été réalisée auprès de plus de 2 000 élèves – de la classe de quatrième à la première – sur leur usage des écrans. Sans grande surprise, elle souligne la place très importante prise par les écrans et les jeux vidéo dans la vie de ces adolescents. Avec une moyenne de 11 écrans par domicile, 84 pour cent des sujets possèdent une console de jeux, et 74 pour cent une tablette. Le temps passé devant ces écrans dépasserait « souvent » cinq à six heures par jour, le jeu vidéo étant l’une des activités les plus prisées (pratiquée au moins une fois par semaine par 92 pour cent des garçons et 78 pour cent des filles au lycée).

(« Point de vue » écrit par Marc Valleur)

Suite en accès payant : http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-un-jeune-sur-huit-addict-aux-jeux-video-33989.php

Ou en librairie dans Cerveau & Psycho, n°68, avril mai 2015

Les nouveaux produits de synthèse en hausse de 11% dans le monde en 2014 (rapport ONU)

VIENNE, 4 mars 2015 (APM) – Les nouvelles substances psychoactives de synthèse sont en progression dans le monde, avec une hausse de 11% des nouveaux produits identifiés en 2014 par rapport en 2013, selon un rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), a indiqué l’Organisation des Nations unies (ONU).

Dans son rapport annuel, l’organe technique indépendant de l’ONU indique que le nombre de nouveaux produits de synthèse (NPS) déclaré par les Etats membres de l’ONU continue à augmenter, avec 388 substances uniques identifiées au 1er octobre 2014, contre 348 en 2013. Ce sont en majorité des cannabinoïdes, des cathinones et des phénéléthylamines, qui représentent ensemble les deux tiers de tous les nouveaux NPS signalés. Ce problème touche particulièrement l’Europe, qui enregistre le plus grand nombre de NPS identifiés pour la première fois en 2014.

L’abus et le trafic de ce type de substances se développent partout dans le monde mais les informations fiables sur ces produits manquent, note l’OICS. Plusieurs mesures importantes ont été prises depuis le rapport 2013, avec le lancement du projet Ion visant à aider les autorités nationales à faire en sorte que ces nouvelles substances psychoactives non soumises à contrôle ne parviennent pas jusqu’aux marchés de consommation.

En France, depuis 2000, un total de 154 NPS a été identifié au moins une fois sur le territoire, avec un nombre d’identifications en constante augmentation entre 2008 et 2013 et un accroissement important à partir de 2011, selon une note d’information du Système d’identification national des toxiques et des substances (Sintes) diffusé mi-février par l’Office français des drogues et des toxicomanies (OFDT). En 2014, 34 substances ont été identifiées pour la première fois (37 en 2013).

L’OICS appelle notamment les Etats membres à soutenir activement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son travail d’évaluation scientifique des NPS dans l’objectif de mettre en place un contrôle international.

Dans ce rapport, l’OICS pointe par ailleurs que les trois quarts de la population mondiale (environ 5,5 milliards de personnes) n’ont pas accès ou ont un accès limité aux antalgiques contenant des stupéfiants tels que la codéine ou la morphine et que 92% de la morphine utilisée dans le monde est consommée par seulement 17% de la population mondiale. Il signale que la culture du pavot à opium riche en codéine s’est accrue en 2014 puisque la France est devenue le second pays producteur après l’Australie.

L’organe s’intéresse également à l’usage du méthylphénidate, médicament utilisé pour divers troubles mentaux et comportementaux, notamment le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et la narcolepsie, relevant un record de consommation en 2013, avec 71,8 tonnes dans le monde

ATTENTION: ecstasy contenant de fortes doses de PMMA !

Alerte d’Eurotox: http://www.eurotox.org/alertes/2014-12-23-22-01-01.html

Alerte de l’Institut Scientifique de Santé Publique (ISSP) de Belgique : https://www.wiv-isp.be/news/Pages/superman_FR.aspx

Un nouveau type de comprimés d’ecstasy contenant de fortes doses de para-methoxy-N-méthylamphétamine (PMMA) ont été identifiés aux Pays-Bas.

Il s’agit de comprimés rose/orange clair en forme de pentagramme avec comme logo le « S » de Superman, présent sur les deux faces. Ce type de comprimé contient plus de 170mg de PMMA (une dose potentiellement fatale !) ainsi qu’environ 10mg d’amphétamine.

Il serait à l’origine de 4 décès au Royaume-Uni, le mois dernier.

ecstasy supermanLes infos complètes ici:
http://www.eurotox.org/images/stories/d … 20pmma.pdf

Voici d’autres types de comprimés qui circulent avec de la PMMA:

tableau ecsta

Congrès International sur les troubles addictifs

Les 16 et 17 avril 2015, à Nantes, aura lieu le congrès international sur les troubles addictifs, avec un focus les addictions comportementales.

Cliniciens et chercheurs, spécialisés dans le domaine des addictions comportementales, pourront se retrouver pour partager leurs pratiques et exposer leurs travaux de recherche, débattre du concept d’addictions comportementales et présenter les nouveautés en matière de compréhension et de prise en charge des troubles. Plusieurs cliniciens de l’hôpital Marmottan y seront présents.

Ce congrès sera suivi le 18 avril matin par une rencontre entre le grand public, les cliniciens et les chercheurs consacrée aux liens entre la maladie de Parkinson et les addictions comportementales.

Plus d’informations: 

http://www.ifac-addictions.fr/congres-international-troubles-addictifs-2015.html