Une consultation jeunes consommateurs (CJC), c’est quoi ?

Alcool, cannabis, cocaïne, ecstasy, jeux vidéo, tabac… La consommation de votre enfant vous inquiète, il est devenu difficile d’aborder le sujet sans que cela tourne au conflit ? Il existe un lieu pour en parler et faire le point afin d’éviter qu’une consommation évolue en addiction, ce sont les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC).

Animées par des professionnels des addictions et de l’adolescence, les CJC accueillent les jeunes et/ou les parents pour évaluer la situation et proposer si besoin un suivi personnalisé.
Il existe plus de 400 CJC en France. Ces consultations sont anonymes et gratuites.

La CJC à Marmottan.

[@ddict ? Un MOOC collaboratif sur nos usages du numérique

Un MOOC est une formation en ligne ouverte à tous.

Vous pouvez visionner la première conférence sur les usages du numérique. Elle s’est déroulée le vendredi 9 janvier, animée par Didier Acier et Philippe Decan. Les invités sont Marc Valleur et Jean-Luc Vénisse, tous les deux psychiatres. Elle aborde plus particulièrement la question de l’addiction.

Suite :

[étude] Écrans et jeux vidéo à l’adolescence

Quelles sont les pratiques d’écrans susceptibles de poser problème à l’adolescence ? Comment repérer les signes d’un usage problématique de jeux vidéo ? Afin de répondre à ces questions, à l’initiative de la consultation jeunes consommateurs (CJC) du centre Pierre-Nicole de la Croix-Rouge française et en partenariat avec l’OFDT, une recherche a été mise en place, grâce au soutien de l’agence régionale de santé d’Île-de-France et du ministère de la Santé.

Menée auprès de plus de 2 000 élèves de la région parisienne (de la 4e à la 1re) pendant l’année scolaire 2013-2014, l’enquête PELLEAS (Programme d’étude sur les liens et l’impact des écrans sur l’adolescent scolarisé) a exploré les facteurs associés à une pratique problématique d’écrans à l’adolescence (perturbations scolaires et de socialisation), en s’intéressant tout particulièrement aux usagers de jeux vidéo.

Les jeunes ont ainsi été interrogés sur les sept items d’une échelle de repérage précoce de l’usage problématique de jeu vidéo validée pour les adolescents (la Game Addiction Scale, dite échelle de Lemmens), pour déterminer s’il leur était déjà arrivé d’échouer à réduire leur temps de jeu, d’y passer un temps de plus en plus important, de penser toute la journée à un jeu vidéo, de négliger d’autres activités pour pouvoir continuer à jouer, de jouer pour oublier « la vraie vie », d’avoir essuyé des remarques de l’entourage à propos de leur pratique ou de se sentir mal en cas d’impossibilité de jouer. Une minorité de jeunes déclarent plusieurs de ces situations et, au regard des critères de cette échelle, 14 % des joueurs hebdomadaires seraient en situation d’usage problématique de jeu. Compte tenu du caractère régional de l’étude et de ses objectifs (qui n’étaient pas de quantifier le phénomène mais de décrire les profils d’usage problématique), ce chiffre doit être interprété avec prudence.

Il apparaît par ailleurs que les joueurs problématiques identifiés par l’enquête jouent davantage à tous les types de jeux mais beaucoup plus souvent que les autres aux jeux de rôle, de type MMORPG (Massively Multiply Online Role Player Game), et aux jeux de stratégie, tels que les MMORTS (Massively Multiplayer Online Real Time Strategy), qui se jouent souvent en ligne.

Enfin, un certain nombre de facteurs associés à l’usage problématique ont pu être identifiés. Outre le genre (les garçons étant plus exposés que les filles), les circonstances de jeu (jouer seul et/ou en ligne), le fait d’avoir sa propre console de jeux, et de jouer à un grand nombre de jeux s’avèrent positivement liés à l’usage problématique à l’adolescence. Il en va de même pour les adolescents en situation de mal- être ou de « dépressivité », ceux qui ont déjà redoublé ou qui ont des parents eux-mêmes « souvent » ou « très souvent » connectés. D’une façon générale, les profils de joueurs problématiques se retrouvent parmi les adolescents dont l’encadrement parental est faible, par exemple ceux qui déclarent que leurs parents ignorent où ils sont le soir. Les adolescents indiquant qu’ils ne peuvent pas parler facilement à leurs parents, ni trouver du réconfort auprès d’eux sont également plus sujets aux comportements problématiques de jeu.

Télécharger l’étude (pdf)

 

[étude] Substances illicites ou détournées : les tendances récentes analysées par le dispositif TREND/SINTES

Le numéro 96 de Tendances publié par l’OFDT rassemble les principaux résultats du quatorzième exercice d’observation du dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) centré sur les usages de drogues illicites et les populations particulièrement consommatrices.
Les auteurs, Agnès Cadet-Taïrou, Michel Gandilhon, Magali Martinez et Thomas Néfau, reviennent sur les tendances émergentes et les éléments marquants de l’année 2013 ainsi que les premiers constats pour 2014.
La précarisation accrue des usagers à l’insertion sociale fragile en période de crise économique, la diversification des modes de diffusion des substances avec le poids croissant d’Internet et de la voie postale et la hausse des teneurs moyennes de différents produits (cannabis, MDMA/ecstasy, héroïne et cocaïne) constituent les principaux points analysés.
Ce numéro de Tendances est complété par la mise en ligne simultanée de 7 synthèses régionales produites par les sites du dispositif TREND à Bordeaux, Lille, Marseille, Metz, Paris, Rennes et Toulouse.

Télécharger l’étude (pdf)

[rencontre] Expertise collective Inserm « Conduites addictives chez les adolescents » – 20 janvier 2015

La Mildeca, l’ITMO santé publique et le Pôle d’Expertise Collective de l’Inserm organisent une rencontre autour de l’expertise collective Inserm « Conduites addictives chez les adolescents » qui se tiendra le mardi 20 janvier 2015 dans l’auditorium du Biopark (Paris 13).
Un site Internet spécifique a été mis en place pour accéder aux informations pratiques (programme, moyens d’accès…) et s’inscrire en ligne (inscription gratuite mais obligatoire dans la limite des places disponibles).

Accéder au site Internet

[radio] Quelle drogue choisir ? La libéralisation de la drogue et ses conséquences

service public france interHier, mercredi 10 décembre, France inter a consacré son émission « Service public » au thème : Quelle drogue choisir ? La libéralisation de la drogue et ses conséquences

Avec :

-Michel Hautefeuille, psychiatre addictologue au Centre médical Marmottan à Paris et auteur de La légalisation des drogues, une mesure de salut public, aux Éditions Odile Jacob.

-Philippe Goujon, UMP, député-maire du 15e arrondissement de Paris.

-Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste.

Réécouter l’émission.

[rapport] Régulation du marché du cannabis: du Rio de la Plata au lac Léman

La politique vis-à-vis du cannabis est en rapide évolution. Ainsi, les citoyens de l’Alaska et de l’Oregon, comme ceux de Washington DC, la capitale des Etats-Unis, viennent à leur tour de légaliser la possession de cannabis et, pour les deux premiers, d’autoriser un marché régulé pour cette substance. Des expériences de ce type sont depuis peu en cours ailleurs aux Etats-Unis et dans le monde. Quelles leçons peut-on déjà en tirer? Addiction Suisse propose une vue d’ensemble des développements les plus récents dans les Amériques, en Europe et en Suisse.

Consulter l’article complet et télécharger le rapport (36 pages)

Traitement Hépatite C : baisse de prix

Le prix du Sovaldi (sofosbuvir) a enfin été fixé par la Ministère de la Santé. Au terme de négociations avec le premier laboratoire qui commercialise ces produits, le nouveau prix du médicament Sovaldi a été fixé à 13 667€ HT par boîte de 28 comprimés (soit 41 000 euros la cure de 12 semaines) ! Il s’agit du prix public le plus bas d’Europe. C’est une bonne nouvelle, mais cela reste encore plus que discutable…

Voir le communiqué de presse de la député européenne Michèle Rivasi « Remboursement du Solvadi: une victoire qui n’en est pas une« .

Communiqué de presse du laboratoire Gilead sur le prix public du Sovaldi

Communiqué de presse du Ministère de la Santé