2019
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En résumé
File active totale : 2175 personnes
Accueil – consultations : 1995 usagers (dont 800 nouveaux et 108 CJC) + 112 entourage
Hospitalisation : 332 hospitalisations
Médecine générale : 817 usagers (dont 290 nouveaux)
Principaux chiffres d’activité :
- Nombre de venues à l’unité accueil-consultation 19 398 soit en moyenne 75 venues par jour la semaine et 20 le samedi sur l’unité d’accueil-consultation Auquel il faut ajouter 20 à 30 venues en moyenne par jour à l’unité de médecine générale.
- Actes médicaux : 12 716 consultations par des psychiatres et 2 868 consultations par des médecins généralistes.
- Délivrances de traitements de substitution (par les médecins et les infirmiers) : 8 620 (Dont 5035 pour la buprénorphine, 3585 pour la méthadone)
- Actes infirmiers : 13528
- Dont 6440 entretiens infirmiers en consultation, 5467 actes infirmiers à l’accueil (délivrance de traitements, soins…), 784 entretiens de préparations d’hospitalisation, 837 soins infirmiers en médecine générale.
- Entretiens Réduction des risques : 2049
- Entretiens de travailleurs sociaux : 2490 actes,
- Demandes de documentation : 1137
- Personnes formées à Marmottan : 196
Concernant les problématiques d’addiction, voici celles pour lesquelles les patients ont consulté en 2019. La problématique retenue est celle qui a motivé la consultation, en réalité il s’agit la plupart du temps de poly-addiction, associant plusieurs problématiques addictives :
– Opiacés (Héroïne, Morphine, Codéine…) 15,5 %
– Traitements de substitution détournés : 12,6 %
– Cannabis 16,9 %
– Cocaïne, crack 21,3 %
– Jeux d’argent 6,3 %
– Alcool 8,2 %
– Cybersexe 7,9 %
– Jeux vidéo 0,4 %
– BZD et autres médicaments psychotropes 1,6 %
– Ecstasy, amphetamines… 2,8 %
– Autres produits : Cathinones, GHB, ketamine… 6,6 %
Mêmes si les patients continuent à déclarer majoritairement les opiacés (28,1%) comme objet principal d’addiction, les problématiques restent très diverses. Les demandes d’accompagnement pour addiction à la cocaïne et notamment sous sa forme fumée, le crack, sont encore en augmentation dans la population d’ile de France (20,6 % en 2018, 20,3% en 2017, 21,3% en 2019).
Les demandes pour des problématiques de chemsex continuent d’augmenter (6,6%). L’usage de nouveaux produits de synthèse (cathinones notamment), de GHB, et de cocaïne, souvent achetées via internet, a pris de l’ampleur dans la communauté gay notamment dans des contextes sexuels (Chemsex), et ont tendance à diffuser plus largement au sein de la population. Une éducatrice-sexothérapeute propose des consultations spécifiques pour les chemsexeurs. Elle assure aussi une présence régulière le mardi soir aux groupes de parole sur le chemsex du Spot, centre de santé sexuelle située Boulevard Beaumarchais dans le 3ème arrondissement de Paris. Cette permanence permet une orientation plus aisée vers les différentes unités du centre dès que nécessaire.
En 2019, les problématiques d’addiction sans substance (jeux d’argent, jeux vidéo, cyberaddiction sexuelle…) sont en léger recul, en grande partie du fait des départs des deux psychologues particulièrement impliquées dans ces consultations.
2017
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2015
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2014
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2013
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2012
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