L’hospitalisation est basée sur le principe du contrat thérapeutique :
- L’institution s’engage à vous offrir un cadre et un accompagnement tant relationnel que médicamenteux, aptes à rendre possible et à faciliter votre démarche de soin,
- Vous vous engagez de votre côté à vous inscrire dans ce cadre thérapeutique : ne pas faire preuve de violence physique ou verbale envers vous-même ou autrui, ne pas consommer de produits psychotropes autres que les médicaments qui vous sont prescrits, ne pas avoir de contact avec l’extérieur hormis par voie postale.
Chaque patient est hospitalisé à sa demande et librement. Il peut à tout moment mettre fin à son hospitalisation s’il change d’avis quant à l’utilité de celle-ci ou si ses modalités ne lui conviennent pas. L’équipe soignante peut aussi décider, de son côté à tout moment, de mettre fin à une hospitalisation si elle estime que le patient n’a pas rempli ses engagements ou qu’il n’a pas respecté le cadre thérapeutique.
Bonjour,
Mon fils à bientôt 23 ans et consomme du crack est a aussi consommé de l’héroïne. Il prend de la méthadone sous ordonnance du csapa. J’usqu’a présent il était dans le déni, mais au jour d’aujourd’hui, il est d’accord pour une hospitalisation.
Je vous contacterai demain par téléphone, parce que bien que conscient du réel besoin de se faire soigner, il est très difficile pour lui de passer à l’action.
Auriez vous des places pour une hospitalisation en Septembre?
Nous habitons en province près de Laval. Est -il possible d’avoir un rendez vous téléphonique ou doit-il venir à l’hôpital pour les 1 ère démarches sachant que Léo n’a plus de permis de conduire et plus de voiture (il à cassé 2 voitures, heureusement pas de blessés!)
En tant que parents, nous ne savons plus comment faire et souhaiterions rapidement l’aider avant qu’il plonge encore plus et qu’il fasse marche arrière.
Bien cordialement,
A bientôt
Bonjour,
Nous pourrions certainement lui proposer une hospitalisation, en lien avec le csapa qui le suit actuellement. En effet, il est très important qu’il soit accompagné dans sa démarche, avant et après l’hospitalisation, et donc qu’il maintienne le lien avec ses actuels thérapeutes. En revanche, les hospitalisations sont préparées via des rendez-vous préalables, afin de rencontrer l’équipe soignante et aussi d’évaluer si une hospitalisation à Marmottan est l’option la plus pertinente à cet instant de son parcours.
N’hésitez pas à nous appeler si vous ne l’avez pas encore fait pour vous renseigner,
bien cordialement,
AW
Bonjour
Je suis étudiante infirmière et je fais mon mémoire sur le contrat de soin en addictologie, pouvez vous me dire ce qu’il se trouve dans votre contrat de soin ? merci beaucoup
Bonjour,
Il y a beaucoup à dire sur le sujet ! Si vous voulez, je peux développer notre propos par mail, parce que par exemple, nous avons refusé d’adopter le DIPEC (document individuel de prise en charge) qui nous paraissait tout à fait contre-productif et je peux vous expliquer la raison de ce choix. Par ailleurs, je tiens à votre disposition des articles sur ce sujet.
A Marmottan, le contrat de soin n’est pas écrit. Il est explicité verbalement dès les premiers entretiens et régulièrement lors du suivi. Il prévoit que :
– L’institution s’engage à offrir à chaque usager un cadre et un accompagnement tant relationnel que médicamenteux, aptes à rendre possible et à faciliter la démarche de soin en offrant les outils pour un accompagnement médico-psycho-social et des soins gratuits. Les soignants s’engagent à respecter le volontariat des usagers, garantir la confidentialité du suivi, proposer l’anonymat aux usagers qui le souhaitent, garantir la continuité des soins.
– L’usager s’engage de son côté à s’inscrire dans ce cadre thérapeutique : ne pas faire preuve de violence physique ou verbale envers lui-même ou autrui, ne pas consommer ou de revendre de produits dans l’institution. Il s’engage aussi à respecter certaines règles de fonctionnement pratiques telles que la nécessité de voir son médecin ou son thérapeute référent et de venir sur ses plages horaires.
Le non-respect du contrat peut entrainer une interruption temporaire, parfois définitive du suivi.
Bien à vous,
Aurélie W.
Bonjour ,
Je souhaite effectué un sevrage d’une substance antipsychotique qui est la quetiapine. Est ce que vous prenez en charge ce genre de sevrage et par ou doit je commencé s’il vous plait.
Merci pour votre reponse
Bonjour,
C’est effectivement une question complexe. Le premier conseil que nous donnons en général, c’est de vous rapprocher de la personne qui prescrit le traitement et d’exprimer votre souhait de vous en sevrer. Il y a une balance bénéfices / risques à effectuer. Envisager un sevrage équivaut à un arrêt du traitement avec toutes les conséquences négatives que cela peut entraîner. Peut-être que ce dont il s’agit au prime abord, c’est d’une re-équilibration du traitement en fonction des symptômes présentés et ressentis. Le prescripteur devrait normalement pouvoir vous conseiller sur la façon de réduire la dose, la remplacer par un autre médicament ou comment arrêter de le prendre complètement.
Bien cordialement,
AW
Comment peut on soigner un adulte sous dépendance de l’alcool shit et de surcroît hyper actif? Vraiment besoin de vos lumières !!!!
Bonjour,
Difficile de vous répondre par mail. La personne concernée pourrait-elle venir nous rencontrer ? A-t-elle essayé de consulter un addictologue ou un centre d’addictologie proche de son domicile ?
Elle peut nous appeler pour prendre un premier rdv, faire un point avec nous. Sinon, vous pouvez venir à une consultation « entourage et famille » si vous voulez.
Le numéro est le même : 01 56 68 70 30.
C’est anonyme et gratuit.
Bien cordialement,
L’équipe
Bonjour, mon fils a 16 ans passé, consomme du cannabis avec les effets que nous connaissons. Est-il possible de lui faire faire cette cure même si il est en désaccord étant donné qu’il est mineur ?
Merci de votre retour.
Bien cordialement
Bonjour,
Les consultations d’addictologie fonctionnent toujours avec le volontariat. Il n’y a pas d’hospitalisation d’office, y compris chez les mineurs.
A Marmottan, nous recevons les jeunes à partir de 18 ans.
Aussi, ce que nous vous suggèrons, c’est de trouver une « consultation jeunes consommateurs » près de chez vous. Nous vous invitons à consulter cette page :
http://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Se-faire-aider/Les-Consultations-jeunes-consommateurs-CJC-une-aide-aux-jeunes-et-a-leur-entourage#.WiUWg7WDO70
Tout en bas, vous trouverez un moteur de recherche pour trouver des adresses proches de votre domicile.
N’hésitez pas à prendre un rdv « famille » afin d’être conseillée par un membre de ces équipes et de ne pas rester seule face à cette situation.
Bien cordialement,
l’équipe
Bonjour
Proposez vous une hospitalisation, pour quelle durée, dans le cas d’une addiction aux jeux. Quelle est la démarche à suivre?
Merci
Très cordialement
Bonjour,
En ce qui concerne les addictions aux jeux, le plus souvent, les personnes ne sont pas hospitalisées. Le suivi consiste en des rendez-vous réguliers avec un psychologue ou un médecin, ainsi qu’avec une assistance sociale si besoin. C’est ce qu’on appelle un suivi « ambulatoire », c’est-à-dire que vous ne restez pas à l’hôpital. Votre thérapeute référent sera là pour vous soutenir dans votre démarche, afin que vous puissiez reprendre le contrôle de vos dépenses et de votre pulsion de jeu.
Si vous le désirez et si c’est pertinent, nous pouvons bien entendu organiser une hospitalisation, mais ce que je veux vous dire, c’est que cela n’a aucun caractère obligatoire.
Le suivi est entièrement gratuit. Il est également anonyme si vous le souhaitez.
Attention, si vous habitez loin de Paris, il est peut-être préférable que nous cherchions ensemble une adresse d’un lieu de soin près de chez vous. (Nous sommes dans le 17eme arrondissement à Paris, métro Charles de Gaulle Etoile).
Si vous voulez, vous pouvez bien entendu appeler le secrétariat pour prendre un rendez-vous : 01 56 68 70 30
Bien cordialement,
L’équipe
Bonjour,
Est il possible d’emmener mon téléphone portable pour garder contact avec ma famille ?
Bonjour,
L’utilisation du téléphone portable n’est pas permise durant le séjour en hospitalisation, mais vous pouvez échanger avec votre famille par courrier.
Bien cordialement,
L’équipe
Bonjour,
Comment faire pour faire hospitaliser un jeune homme de 19 ans contre son gré?
Bonjour
Il n’est pas possible d’hospitaliser sous contrainte dans notre service. Le volontariat des soins est garanti par la loi de 1970 sur la prise en charge des usagers de drogues.
En revanche, si vous êtes inquiète, vous pouvez vous tourner vers les Urgences proches de votre domicile ou au CPOA de Sainte-Anne (Centre Psychiatrique d’Orientation & d’Accueil) où des psychiatres pourront évaluer la situation :
http://www.ch-sainte-anne.fr/Offres-de-soins/Urgences/Centre-psychiatrique-d-orientation-et-d-accueil
Bien cordialement,
L’équipe de Marmottan
Bonjour, je voulais savoir si il était possible de suivre un programme de sevrage pour l’héroïne sans traitement de substitution; simplement avec une volonté récurrente, des soins, de l’aide;
la personne concernée a déjà pris des traitements de substitutions .
Merci pour votre réponse
Cordialement
Bonjour,
Oui, tout à fait. Le traitement de substitution n’est nullement obligatoire dans la prise en charge. Votre ami peut-il nous appeler pour prendre rendez-vous ? Le téléphone 01 56 68 70 30,
Bien cordialement,
l’équipe
j aimerai avoir des précisions sur la méthode d une hospitalisation pour se sevrer de méthadone,le taux de réussite,son prix …etc Je vous en remercie
cordialement
Bonjour,
Effectivement, on peut proposer une hospitalisation pour sevrage de méthadone. Le séjour est souvent assez long (jusqu’à 3 semaines) Le taux de réussite n’est pas chiffrable : en effet, celui-ci dépend de plusieurs critères, et pas seulement de la posologie ou de la durée du traitement. Plus la personne semble prête, plus le sevrage semble simple. Ce n’est pas non plus une assurance de « non rechute », mais un pas en avant, une expérience dans le vécu de la personne, de son ressenti, expérience dont le souvenir pourra servir quand le risque de rechute est là, par exemple. Plusieurs sevrages de méthadone peuvent être utiles pour aboutir.
L’hospitalisation est anonyme et gratuite.
Cependant, vous avez aussi le sevrage en « ambulatoire » (c’est-à-dire par le biais de consultations et non d’une hospitalisation). L’expérience montre qu’un sevrage lent et progressif a le plus de chance de réussir. 3 à 5 % de diminution tous les 15 jours à un mois si en-dessous de 50 mg, et de 10 % si au-dessus. Il faut que la personne soit la plus confortable possible avec le moins de signes de manque. Une réadaptation du cerveau est nécessaire et peut prendre du temps, mais c’est aussi lié au côté physique et psychologique, à la pharmacologie, à la cinétique et une longue évacuation du produit. Des affects dépressifs, une insomnie rebelle et une fatigue résiduelle sont les signes les plus souvent rapportés à distance du sevrage (jusqu’à quelques mois) et peuvent expliquer des rechutes. Il est important de poursuivre le suivi avec son médecin au-delà de l’arrêt du traitement.
Comme l’hospitalisation, les consultations et le suivi sont anonymes et gratuits.
Bien cordialement,
AW